Les 17 et 18 septembre dernier, il y avait à Montereau-Fault-Yonne :
Montereau, l'Ultime bataille
600 reconstituteurs dont 500 soldats, avec chevaux, canons et calèches se sont réunis à Montereau-Fault-Yonne pour l’anniversaire d'une des dernières grandes batailles de Napoléon.
Comme nous avions bien aimé la dernière fois, nous y sommes retournés.
Nous avons commencé par le campement.
Comme vous pouvez le constater, nous n'avons pas vu beaucoup de différences au niveau des tentes civiles avec le moyen-âge ;-)
On notera une planche à laver pour le linge sur la première photo, il faudra que je me renseigne quand cela a été inventé ; les occupants de la tente n'ont pas pu me renseigner.
L'ancêtre du cinéma : une source lumineuse et des plaques en verre. On pouvait faire des animations en changeant les plaques rapidement, comme pour les dessins animés.
Une petite brosse de table, faite de brins de paille ou de végétaux liés ensembles.
L’ancêtre de la cadre pour préparer le fils avant de le filer. Et une cardeuse à balancier, cette dernière a été inventée au XIXème siècle.
Le stand restauration avec des gaufres cuitent sur le feu, nous sommes arrivés trop tard pour y goûter. La pâte à gaufre était solide ce qui m'a surpris, il faudra que j'essaie de la reproduire.
La compagnie de danseurs qui présentaient les danses de l'époque
Les crayons de l'époque : les égyptiens, les grecs et les romains utilisaient déjà un disque de plomb, l'utilisation d'un un porte mine date elle du XVIème siècle et le crayon bois fait l'objet d'un brevet déposé en 1795.
Il y avait aussi une animation pour fabriquer une corde.
Nous avons aussi un peu discuté avec les médecins, une personne qui nous parlait des expressions et nous a raconté une hypothèse intéressante sur la chanson au clair de la lune et un couple qui faisait de la teinture et cardait du fil.
Alors pour la chanson au clair de la lune, l'idée est que les vrais paroles sont "Prête-moi ta lume" et non pas ta plume.
Lume ayant à cette époque le même sens que chez nos voisins italiens à savoir celui de lumière. Or comme au moyen-âge, la lumière était celle des bougies, lanternes et feux, ça colle mieux avec la fin de la chanson "va chez la voisine (...) car dans sa cuisine on bat le briquet". Pour rappel, le briquet médiéval est constitué d'un silex et d'un morceau de fer et battre le briquet consiste à frapper l'un contre l'autre pour produire une étincelle et allumer le feu.
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